Salut à tous ! On se retrouve aujourd’hui pour parler ensemble d’un sujet que je trouve important, mais qui englobe beaucoup de thème, donc excuses-moi si tu trouves que mon article part un peu dans tous les sens. J’avais envie d’aborder avec toi le sujet de la violence. Alors, oui je t’ai déjà écrit un article sur les violences envers les enfants, mais non, je ne vais pas te reparler de ça.
Pourquoi la violence alors ?
C’est tout simple : on est entouré de violence.
Tout autour de nous on peut retrouver de la violence, c’est même devenu banal ! Il suffit de se rendre dans un magasin de jeu vidéo et de regarder : la majorité des jeux traitent de la guerre, de bagarre, de se battre l’un contre l’autre … même des personnages connus de tous et enfantins (Mario, les Pokémon, les personnages d’animal crossing…) sont utilisés dans des jeux de combats.
Attention encore, ne me fais pas dire ce que je n’ai pas dit, ils ne font pas l’apologie de la violence, évidemment. Il n’empêche qu’avec eux, le fait de se battre est devenu banal.
Je ne veux pas simplement te parler des violences physiques, coup de poing, coup de pied etc, non je veux te parler de la violence dans son ensemble, c’est pour ça que je te disais que mon article serait peut-être un peu flou.
Donc, les violences. Par-là j’entends les violences de la société en générale.
Notre article de la semaine dernière en parlait également : le racisme. Encore une forme de violence banalisée par certains. Aujourd’hui, en 2020, comment peut-on encore penser qu’une couleur de peau est supérieure à une autre ? Comment peut on croire qu’un être humain est inférieur à un autre ?
L’esclavage a été aboli en 1865 aux Etats-Unis, qu’est-ce que cela a apporté ? La liberté pour les hommes, femmes et enfants noirs. La liberté réellement ? Je ne vais pas te faire une leçon d’histoire mais juste deux mots : Ségrégation raciale. C’est-à-dire, le fait de séparer physiquement les personnes selon des critères racistes (soit, Noir et Blanc). En Amérique par exemple dans les bus les Noirs ne pouvaient pas s’asseoir à certaines places (renseigne toi sur Rosa Parks).
Et je te parle des années 1870 ! En 2020, on retrouve encore ce genre de racisme, des gens changent de place dans le bus quand des personnes Noires s’assoient à côté d’eux. Des femmes serrent leurs sacs à mains à la vue d’un magrébin.
Le racisme c’est ça, de l’hostilité à l’égard d’un groupe d’individu.
Elle est là, la violence gratuite, croire que l’on est mieux qu’un autre sous prétexte que notre couleur de peau est Blanche et que par conséquent on peut se permettre de le rabaisser, l’insulter, le frapper.
Est-ce qu’une personne est mieux qu’une autre ? Est-ce qu’elle mérite de recevoir de la haine ?
Je ne m’attarderai pas plus sur le sujet du racisme (je pourrais en parler des heures !!) car notre article de la semaine dernière l’aborde plus spécifiquement, en particulier à propos du #BlackLivesMatter. Je te laisse allez le lire juste ici !
Tu es victime d’injure, de discrimination ou de violence racistes ?
Tu peux porter plainte ! Des sanctions sont prévues à cet effet. Il est cependant nécessaire d’avoir des preuves et/ou des témoins pour appuyer ta plainte (en effet ta parole contre une autre n’a pas de valeur)
Je te laisse te renseigner sur le site : sos-racisme, où la rubrique sur tout ce qu’il faut savoir est bien détaillée. Tu peux également les contacter si tu as besoin d’aide.
Donc, comme je le disais une personne n’est pas mieux qu’une autre. Peu importe sa couleur de peau, son sexe, son orientation sexuelle.
Eh oui, je ne pense pas te l’apprendre mais sait-on jamais, pour certaines personne une femme est inférieure à un homme.
Je te laisse t’indigner…
Voilà. Maintenant parlons-en deux minutes tu veux bien. Une femme est moins payée qu’un homme à poste et compétences égales ; à études égales les patrons sont plus enclins à engager un homme plutôt qu’une femme.
Pourquoi ?
Les gens ont des préjugés et font preuve de discrimination envers les femmes = elles sont vues comme des futures mères = congé maternité de 16 semaines, alors qu’un homme n’a le droit qu’à 11 jours. Un homme sera plus rentable qu’une femme.
Aberrant non ?
Malheureusement les femmes ne sont pas dévalorisées qu’au travail.
A la maison également. Qui n’a jamais entendu que les femmes devaient s’occuper du ménage et des enfants tandis que le père lui devait ramener l’argent à la maison ? Tu ne me feras pas croire que tu n’as jamais vu l’image du père rentrant du travail, s’installant sur son fauteuil pendant que la mère lui apporte le repas qu’elle a si patiemment préparée.
Si les deux parties sont satisfaites de cette organisation, il n’y a aucun mal. Si par contre, la femme se sent OBLIGÉE, si son rêve est de travailler et que son conjoint n’est pas d’accord, si elle fait tout TOUTE SEULE (en plus de travailler, comme son conjoint) ce n’est pas normal.
Et puisqu’on est dans le sujet des violences, parlons-en…
- Une femme marche dans la rue, un homme l’aborde (de manière plus ou moins élégante), elle refuse poliment. L’homme continue d’insister, il s’approche d’elle, essaye de lui prendre la main. Elle continue de refuser. Il s’indigne et l’insulte. Oui, c’est une situation très fréquente … Mais c’est de la violence. Se faire insulter, parce qu’une femme dit non, parce qu’elle porte une jupe, un décolleté … encore une fois, ce n’est pas normal.
- Une femme est forcée par son mari d’avoir des relations sexuelles parce que c’est « le devoir conjugal » NON, c’est un viol, ce n'est pas normal.
- Une femme se fait frapper par son compagnon. Peu importe la raison, elle n’est pas valable : ce n’est pas normal.
- Une femme se fait toucher les fesses par son boss. C’est une agression sexuelle. Ce n’est pas normal.
Je vais m’arrêter là, mais sache qu’il existe énormément de situation de ce genre et que les violences faites aux femmes sont nombreuses. En 2019 près de 149 femmes sont décédées sous les coups de leur compagnon, on appelle cela le « féminicide ». Il faut aujourd’hui ouvrir les yeux sur ce fait, et c’est pour ça que je t’en parle. Pour que tu saches reconnaître les signes, et n’attendes pas qu’il soit trop tard.
Une petite claque, n’est jamais « petite ».
Que faire ?
Si tu es témoin ou victime d’une violence au travail tu dois le signaler à ta hiérarchie ! Des sanctions sont prévues pour l’auteur de ses agressions.
Si tu as un doute sur un cas de violence conjugale tu dois contacter les autorités. En parler avec la victime et lui proposer de l’accompagner porter plainte. En cas de danger immédiat : appeler le 17.
Je t'invite à aller regarder les petits clips présents sur le site stop-violences-femmes (ce sont des petites vidéos de 30 secondes) sur les agressions faites aux femmes.
Je t’ai parlé de l’orientation sexuelle tout à l’heure (j’ai écrit un article dessus d’ailleurs, vas y jeter un œil !) pourquoi ? L’homophobie. Tout simplement.
Juger une personne pour qui elle aime. C’est idiot hein ?
Et bien de nombreuses personnes se permettent de le faire. De critiquer, de rabaisser, de frapper, un homme parce qu’il aime un homme et une femme parce qu’elle aime une femme. De la violence au cœur de l’amour. Parce que c’est simplement ça, haïr bêtement quelqu’un parce qu’il aime.
Une personne peut aimer qui elle veut, il n’y a aucun problème à ça. Ramener cette haine à la « normalité » ne veut rien dire : l’équation homme + femme = amour n’est pas la norme. Et pourtant, nombreux sont les jeunes se faisant insulter et taper parce qu’ils se donnent la main devant leur école. Parce qu’elles s’embrassent dans la rue, au cinéma…
La violence, encore la violence…
Si tu es victime d'homophobie, je t'invite à te diriger vers le site sos-homophobie. Tu peux les contacter par téléphone ou déposer un témoignage sur leur site, ils sauront t'épauler et t'accompagner dans les démarches.
Ils ont également à ta disposition un guide pratique pour t'informer et répondre à tes questions !
L’ouverture d’esprit, la tolérance, l’empathie. C’est ça qu’il faut travailler, pas ses poings sur le visage d’un garçon qui aime.
Les actes, les mots, tout peut prendre la forme d’une violence.
« J’ai aucun problème avec les gay, mais ce n’est pas normal »
« Elle n’avait cas pas m’énerver »
« C’est parce qu’il est noir ».
Tu te rends compte que ces phrases ne vont pas ? Il y a un problème et ce ne sont pas les victimes de racisme, de sexisme et d’homophobie qui le sont.
Ecrit par: Chloé
Volontaire en Service Civique et étudiante en formation d'Educateur de Jeunes Enfants
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